Poésie
Empreintes du Touquet - Didier Hermand -
Un goéland porté par un courant nous toise
Etonné de nous voir, visiteurs hors-saison.
Le bleu du ciel succède aux teintes de l'ardoise
Et se mêle aux rouleaux qui agitent l’horizon
Pendant que les nuages forment de fous dessins
Un rugissement furieux déchire le silence
Milles chevaux d’acier défendent leur destin
Et leur fracas rageur hurle leur insolence
Tandis que secouée par d'effroyables spasmes,
Parfumée par l'essence ancrée en son sillage
La plage me raconte un carnet de voyage
Et la horde sauvage réveille mes fantasmes.
Mon esprit se partage entre remous et calme
Gladiateurs mécaniques ou cadence des flots
Leur rage me fascine et sa beauté me charme
Enfer et paradis font un étrange tableau.
L’enduro du Touquet aux multiples attraits
Et les eaux de la mer aux couleurs tourmentées
Font un curieux mélange où se perd mon regard
Et si je l’aime tant, ce n'est pas par hasard.
Peu à peu les lions vont paraître plus sages
Le soleil se couchera dans les flaques argentées,
Et la peine m’emplit de laisser ce rivage
Car le temps est venu de quitter Le Touquet
Quand le charme rompu, nous n'avons qu'à partir,
L’âme pleine des sourires, d’aujourd’hui et d’hier,
Wingers disciplinés, le cœur en bandoulière
La mer et l’amitié m’invitent à revenir.
Un goéland porté par un courant nous toise
Etonné de nous voir, visiteurs hors-saison.
Le bleu du ciel succède aux teintes de l'ardoise
Et se mêle aux rouleaux qui agitent l’horizon
Pendant que les nuages forment de fous dessins
Un rugissement furieux déchire le silence
Milles chevaux d’acier défendent leur destin
Et leur fracas rageur hurle leur insolence
Tandis que secouée par d'effroyables spasmes,
Parfumée par l'essence ancrée en son sillage
La plage me raconte un carnet de voyage
Et la horde sauvage réveille mes fantasmes.
Mon esprit se partage entre remous et calme
Gladiateurs mécaniques ou cadence des flots
Leur rage me fascine et sa beauté me charme
Enfer et paradis font un étrange tableau.
L’enduro du Touquet aux multiples attraits
Et les eaux de la mer aux couleurs tourmentées
Font un curieux mélange où se perd mon regard
Et si je l’aime tant, ce n'est pas par hasard.
Peu à peu les lions vont paraître plus sages
Le soleil se couchera dans les flaques argentées,
Et la peine m’emplit de laisser ce rivage
Car le temps est venu de quitter Le Touquet
Quand le charme rompu, nous n'avons qu'à partir,
L’âme pleine des sourires, d’aujourd’hui et d’hier,
Wingers disciplinés, le cœur en bandoulière
La mer et l’amitié m’invitent à revenir.
Le choix des mots, une juxtaposition harmonieuse, c'est de la musique !
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